Là où les loups sont partis

Le soleil se levait lentement, commençant à baigner le temple dans sa lumière, tandis que des soldats lourdement armés l’encerclaient. Ils étaient bien plus nombreux que nécessaire mais l’Inquisition voulait être sûre de ne laisser aucune chance aux dissidents.

À l’intérieur, ces derniers se préparaient tant bien que mal au combat qui les attendait. Peu avaient déjà combattu dans leur vie, mais toutes et tous étaient prêt·e à sauter le pas aux coté de leur guide, Resla, l’une des seules louves de la meute à avoir un passé de combattante. Elle regardait autour d’elle tandis que le bélier se mettait à frapper la porte, elle était fière de sa meute, des loups pour l’essentiel, toutes unies face à la mort.

Les échos des assauts du bélier se répercutait dans tout l’édifice, du clocher à la crypte. Celle-ci abritait autre fois un saint de l’Église désormais oublié, elle ne contenait plus désormais que un autel de basalte servant aux cérémonies blasphématoire de ce que l’autorité papale considérait comme une secte.

Resla était en première ligne, non loin de son compagnon d’arme Ulric, le seul auroch du groupe et un des dernier de son espèce. Cette armée improvisée n’avait que des morceaux d’armure dépareillés et des armes récupérées ou volées. Les archers finissaient de se mettre en place lorsque la porte vola en éclats.

Une pluie de carreau s’abattit sur les loups, éclaircissant déjà leurs rangs, suivi de la charge des soldats de l’Inquisition. Les archers de Resla parvinrent à en toucher quelques uns avant que les deux groupes ne s’entrechoque et que le chaos ne règne sur le champ de bataille.

La guerrière trouva rapidement un adversaire, un cerf qui tentait de l’embrocher avec son espadon. D’un coup d’épée, elle dévia sa lame, celle-ci glissa le long se l’arme de son ennemi pour finalement venir se planter dans son ventre. Le soldat lâcha son épée et tenta de maintenir ses intestins en place tandis qu’il s’effondrait au sol.

Ulric dansais avec un loup de l’Inquisition, lui maniant la hache et son opposant l’épée courte. Ce dernier n’eût cependant pas l’occasion de danser longtemps, un moment d’hésitation permettant à l’auroch de lui ouvrir le crâne en deux d’un seul coup. Il s’écroula dans un gargouillis confus, le corps secoué de spasmes.

Resla était aux prises avec deux adversaires, elle semblait flotter tandis qu’elle s’approchait de l’un d’eux. Sa lame glissa sur son cou et le lui trancha, déclenchant un geyser sanglant. Il s’écroula, les deux mains sur la gorge en essayant vainement de réduire le flot qui jaillissait de sa blessure béante. La louve faisait désormais face à son deuxième ennemi. Elle était à l’affût, prête à sauter sur la moindre ouverture dans la garde de son adversaire, lorsqu’un renard sauta hors de la mêlée pour planter sa lame en travers de la gorge de la guerrière. Ses yeux s’écarquillèrent de surprise et du sang commença à couler de sa gueule. Lorsque le renard retira son épée, elle lâcha son arme et tomba à genoux. Un flot de sang jaillissant de son cou tandis qu’elle s’effondrait la tête la première contre la pierre froide.

Ulric rentra alors dans une rage destructrice et poussa un hurlement en chargeant le meurtrier de son amie, tranchant en deux ceux qui tentaient de se mettre en travers de sa route. Une fois à sa hauteur, il donna plusieurs coup de hache vers sa cible qui les esquiva avant de riposter d’un coup entre les côtes. La lame s’enfonça loin dans la chair, perforant les poumons et lacérant les viscères de l’auroch. Celui-ci trancha alors le bras de son assaillant, l’épée encore enfoncée dans le torse, avant de s’effondrer. Sa vision commença à se brouiller tandis qu’il voyait le goupil hurler de douleur à genoux, son bras ne tenant plus que par des lambeaux de chair. Il étouffait. Son sang envahissait ses poumons. Il se noyait. Sa vision s’assombrissait. Il se débattait pour avoir une bouffée d’air. Il perdit connaissance.

Personne parmi les hérétiques ne survécu à cette bataille. Les pertes de l’inquisition étaient ridicules comparée à l’annihilation de cette secte impie.

Le temple fut rapidement oublié de toutes, à l’exception de quelques rares adeptes ayant redécouvert la gloire de Lucifer et lui rendant hommage, à lui ainsi qu’aux louves du crépuscule ayant péri à l’aurore des générations auparavant.


Le 6 Vendémiaire 228.

Les pronoms et RMS

Cet article est une réponse à ce post (archive) de Stallman. Des réponses lui ont déjà été apportées sans doute, mais c’était important pour moi de m’exprimer là-dessus. Je vous conseille de lire l’article en question avant ou pendant la lecture de celui-ci, où je ne répondrais qu’à des citations. Ce qui se trouve entre [crochet] est une note personnelle ou une clarification.

nowadays some people state that they don’t want to be considered either of those [male or female]

Ok, ça part mal déjà, on sent presque une remise en question de la validité des personnes non-binaire ou agenræ. Peut-être pas, mais c’est quelque chose de tellement présent chez beaucoup d’homme cis qu’on repère vite ce genre de propos comme étant des signes précurseurs de quelque chose de plus merdique.

There is pressure to refer to a single person as « they », but that is confusing in practice as well as jarring.

Je vais pas je vais pas réexpliquer tout ce qu’il y a autour du fait que depuis le 14ème siècle « they » est utilisé en tant que singulier. Mais bon, même des auteurs et autrices encensæs comme Shakespeare l’utilisaient dans ce sens, pour ne citer que le plus connu d’entre elleux.

Always say « she ». This rejects the traditional sexism by reversing it.

Ah oui, le « sexisme inversé ». La peur partagée par nombre de nos congénères masculin, totalement infondée au passage.

The book Ancillary Justice did this, and was acclaimed, but this practice is just as inaccurate as always saying « he ».

Je ne le connaissais pas avant cet article. Et oui le livre à été nominé à 10 récompenses littéraires différentes et en a remporté 7, mais rien à voir avec l’utilisation de « she » à la place de « he », en dehors du James Tiptree Jr. Award qui récompense les œuvres de SF ou de fantasy qui explore le genre ou nous permette de mieux le comprendre (récompense que le livre n’a pas gagné). Une recherche assez rapide ne m’a donné que quelques rares articles sur le sujet des pronoms utilisé d’ailleurs, ce n’est pas à grâce ou à cause de ça que le livre à été apprécié et récompensé.

Always say « he or she ». […] it does not provide for nonbinary genders.

Totalement d’accord sur ce point.

Always say « they ». This violates the grammar of English so deeply that it feels terribly wrong.

Encore une fois, le terme est utilisé à l’écrit depuis au moins 1375, et est probablement utilisé à l’oral depuis bien plus longtemps que cela. L’évolution à été la même que pour « you » qui était à la base uniquement un pronom pluriel, « thee », « thou » ou « thy » étant les singulier de la deuxième personne, et pourtant il ne me semble pas que RMS s’offusque de cette usage « violant la grammaire anglaise si profondément que cela est ressentit comme terriblement mauvais ». [Note : cela lui a déjà été remonté, cependant sa position étant ce qu’elle est, ma déclaration précédente reste inchangée.]

Vient ensuite une liste de phrases jugées confuses par l’auteur de l’article.

« When my child was removed and placed with Dad, they internalised it and took it like they did something wrong. » (Both the child and Dad internalized it?)

Il y a l’impression d’avoir fait quelque chose de mal, c’est donc l’enfant qui l’a internalisé, pas le père. Pas vraiment de difficulté du moment qu’on comprends la phrase que l’on est en train de lire.

« Keep building the safe space. Keep eye contact with them and don’t acknowledge the attacker’s presence: the absence of response from you two will push them to leave the area shortly. » (Which of these people does « them » include?)

Le premier « them » peut effectivement porter à confusion si on sait pas de quoi il est question, bien que lorsqu’on lit une phrase dans un texte, on sait de quoi parle le texte en question. Le deuxième cependant est clairement dirigé envers les aggresseur·ses. Qui dirait qu’il faut faire partir les victimes et les agresseurs, sérieusement ?

« My partner places his or her smartphone where they can see it when we are together. » (Some chaperons can see it?)

WTF ? C’est pas assez évident que c’est le partenaire de la personne qui parle qui peut le voir ? Y a une très, très grosse mauvaise foi ici, et ça ne va pas aller en s’arrangeant.

« Spotting the attackers emerging from the car with knives, machetes and axes, the officer raised their rifle and shot four of them dead. »
(The officer raised the attackers’ rifle?)

Encore de la mauvaise foi, ça commence à faire beaucoup je trouve. Le « their » vient juste après « the officer », donc ce réfère à l’arme de ce·tte dernier·e de toute évidence. Étrange que le « them » final ne dérange pas, on pourrait se dire que ce sont les fusils qui ont été abattus, non ? C’est le même niveau de mauvaise foi.

You can figure out what these sentences are intended to mean, with a little thought. So can I. That doesn’t alter the fact that the pronoun confusion puts a gratuitous obstacle in the path of comprehension.

Dans le cas où on ne refléchit pas à propos de ce qu’on lit, oui. Mais lorsqu’on lit un article on est sensæ réfléchir un minimum, et dans le cas d’une simple conversation le contexte est généralement largement suffisant pour qu’il n’y ai aucune ambiguïté (et dans le cas où il y en aurait effectivement une, poser tout simplement la question « à qui se réfère ce pronom » est simple et efficace).

Sometimes it is very hard to figure out who « they » refers to. For instance, in this passage, « Even if they are totally unsuitable, your child has to work that out. If you intervene, you’ll end up possibly pushing them even closer together, or even out of your house.’” « 
(Does « they » refer to one person or two?) [l’article cité parle des comment les parents devraient faire en sorte d’éloigner leurs enfants de leur petit·e-ami·e dans le cas d’une relation toxique]

Encore ? En lisant uniquement le paragraphe en question il est évident que « they » se réfère à l’enfant, puisqu’en toute logique læ parent s’en tamponne les oreilles avec une babouche que læ petit·e ami·e de son enfant parte de leur maison, c’est leur enfant qui les inquiètent.

Occasionally the ambiguity leads to unintended humor: « Surely a woman shouldn’t be forced to wax testicles if that makes them feel uncomfortable? »

La personne est ici présentée comme étant une femme, le pronom « they » ne s’applique donc sans doute pas. À la lecture de l’article j’ai plutôt l’impression que le them se réfère aux femmes (pluriel) plutôt qu’à autre chose.

It is fun to see this in someone else’s writing, but you wouldn’t want this to happen in your writing.

Pour éviter ça, il suffit de réfléchir avant de poster ce que l’on écrit, et c’est plutôt une bonne chose de réfléchir à ce qu’on est en train d’écrire en fait. Ça évite, la plupart du temps, de poster des conneries.

Use an artificial new pronoun such as « ey » or « zhe ». This solution works, and avoids the confusion of using « they », but people reject those pronouns because they do not fit naturally into English.

Ce fut le cas de beaucoup de mot, qu’ils soient inventé ou simplement récupéré d’autres langues, et ce dans beaucoup de langues pour ne pas dire toutes. Au final l’usage prévôt sur le reste. Comme je l’ai écrit plus haut, le « you » anglais était pluriel uniquement à la base, mais est maintenant utilisé comme pluriel et singulier, même si des gens se sont opposés à cet usage. Le conservatisme linguistique n’a jamais le dernier mot, c’est toujours l’usage, et si beaucoup de personne utilise « zhe » alors ce mot deviendra un pronom valide en anglais, peu importe ce que les réactionnaire et les puristes en diront.

The proponents of « they » argue that it is the correct choice because people have long used it occasionally in the singular. While it is true that people did so, that shows only that they faced a similar choice between bad options.

Vu qu’il faut des arguments d’autorité, en voici un de poids : le New Oxford Dictionnary of English reconnaît l’usage de « they » comme valide depuis son édition de 1998 et l’utilise même dans ses définitions.

Use the elegant gender-neutral pronouns « person », « per » and « pers ». They fit into English smoothly. They are easy to remember, since they come from « person », and the last two resemble « her » and « hers ». They are natural to use, since they work just like « she », « her » and « hers ». « Pers » ends in a voiced consonant, just like « hers ».

This solution is superior, since it does the job while avoiding all the drawbacks of the other solutions.

C’est pourtant un mot qui n’était pas utilisé auparavant comme un pronom et qui ne sera sans doute pas utilisé aussi largement que they. Il est de la même catégorie que « ey » et « zhe » critiqués plutôt à la différence que celui-ci est totalement nouveau et donc inconnu au regard des autres solutions présentées dans l’article. Le seul argument ici qui le différencie des autre pronoms créés comme « zhe » est la beauté du mot, chose subjective au possible et totalement dénuée de sens, des tas de mots utilisés et acceptés par tout le monde sont considérés par beaucoup comme laids (par exemple en français nous avons « diarrhée » qui est généralement vu comme laid, mais pourtant utilisé) la liste est longue, subjective et inutile.

In using them, I’ve found that I wished that « person » were quicker to say, so I have coined the shorter alternative « perse », made from « person » by omitting the last syllable. It sounds like « purse », and represents the pronoun « person » but not the noun « person ». « Perse » and « person » as pronouns are equivalent and interchangeable.

Encore une fois, c’est une nouvelle création qu’il va falloir expliquer aux gens et qui rend le tout encore plus confus. C’est sans intérêt et dessert la cause, qui est d’avoir des pronoms simples et neutres, en rajouter ne fait que diviser les efforts que nous pouvons déployer et ceux que les personnes non-concernées sont prêtes à investir dans l’apprentissage et l’usage des pronom neutres.

« Perse » and « purse » are not confused in speech because the singular noun « purse » requires a preceding determiner while a pronoun cannot have one. For example, « The purse is here » refers to an object, whereas « Perse is here » refers to a person.

Cela rends le tout bien plus étrange que l’utilisation de « they are here » ou même « zhe are here », n’étant pour ainsi dire jamais utilisés ou presque en dehors des textes de RMS. Point de vue personnel, mais comme c’est le maître mot depuis le début de cet article, je me le permet.

There are those who claim that we have an obligation to refer to someone using whatever pronouns person might choose. I disagree with that position, on grounds of principle and grounds of practice. I think we should respect other people’s gender identification, but which pronouns we use for any particular gender identification is a separate matter — a matter of grammar.

Non, c’est une question de respect. Nous apprenons bien les prénom individuels des gens, personne ne trouve ça choquant.

We do not owe it to anyone to change our grammar according to per wishes.

Si la grammaire leur permettait d’exprimer leur identité de genre correctement sans que des personnes non-concernées ne viennent leur dire que l’usage de leur langue est incorrect, oui. Hors, même dans le cas d’un usage reconnu depuis plus de six siècles, ces mêmes personnes non-concernées continuent de venir leur expliquer que ce qu’elles font d’un mot est incorrect. De plus, et encore une fois, c’est l’usage uniquement que prévôt, la seule façon qu’à une langue d’avoir des règles fixes est de ne plus être parlée.

« Person » etc. are just as gender-neutral as « they » etc., but since they are singular they fit a singular antecedent. Gender neutrality need not imply a sacrifice in English grammatical clarity; it is still possible to have both.

Aucun sacrifice à faire, l’usage est déjà admis. La bataille menée ici contre l’usage de they est déjà perdue depuis au moins un siècle, tout le monde utilise they dans des phrases au singulier. Par exemple dans « everyone loves their pets », si certain·es persistent à considérer que la phrase est incorrecte, everyone étant un pronom singulier, dans les faits tout le monde utilise they de cette façon. Que cela soit dans cette phrase en particulier ou dans une autre.

If someone says, « Please use ‘ella’, ‘la’, ‘le’ and ‘su’ for me, » I will follow that request in Spanish (treating per as female). However, I will refuse to use them in English, because those pronouns are not English.

Le refus pur et simple d’utiliser le pronom choisi par une personne sur la base d’une préférence personnelle est équivalent, dans une certaine mesure, au refus d’utiliser son prénom choisi ou de reconnaître son genre. Et cela porte un nom : la transphobie.

Likewise if someone asks me to refer to per with the pronouns […] « hy », « hap », « happy » and « hyne ».

Je met ici Stallman au défi personellement de trouver plus d’une personne qui ai déjà demandé sérieusement à qui que ce soit d’utiliser des pronoms pareils. Dans le cas où il en serait incapable, la réponse « c’était pour illustrer » ou similaire ne sera pas admise et il rentrera intégralement dans la catégorie transphobe, avec les personnes qui « plaisantent » en disant se définir comme des « hélicoptères d’attaque ».

I respect a person’s choice of gender identification by using the pronouns and words that go with it.

Non, il respecte seulement ce qui lui convient et va dans son sens.

I would not presume to dictate to other people what pronouns they should use in their speech

De fait, si, RMS a une influence énorme sur beaucoup de personne, que ce soit voulu ou pas. Le fait de dire que les autres solutions sont mauvaises alors que la sienne est la meilleure est une façon de dire à toutes les personnes qui le suivent de ne pas utiliser les pronoms choisi des personnes trans mais plutôt ceux que lui préfère. En tant que non concerné, il n’aurait même pas son mot à dire sur le sujet, alors affirmer qu’il ne cherche pas à dire comment les autres doivent parler, c’est trop gros pour que ça puisse passer.

but we can all state our preferences and the reasons behind them.

Pas lorsqu’il s’agit de l’identité d’une personne (que ses pronoms choisi reflètent). Les personnes refusant d’utiliser les prénoms choisit des personnes trans utilisent le même argument, en disant que c’est une préférence personnelle. Ça n’est pas le cas, c’est une question de respect et d’empathie, rien d’autre.

As for « they », if you are plural by nature — for instance, if you are a colonial organism or a group mind, or if you wish to be known for having multiple personalities — I will use that plural pronoun to refer to you.

Premièrement, ce genre de blague ne passe pas ici. Deuxièmement, le fait de ranger les personnes ayant des troubles dissociatifs (j’imagine que c’est à ça que fait référence « having multiple personalities ») à coté d’une blague sur les consciences collectives est, au mieux, très maladroit, au pire, psychophobe. Cela les range dans la catégorie des « blagues vivantes » comme certain·es peuvent le faire avec les personne trans, les personnes racisée, etc. de plus, les consciences collectives n’existant pas, les mettre côte à côte semble vouloir réfuter leur existence réelle ou celle de leur trouble.

[Ce qui suit fait parti des notes à posteriori de l’article de Stallman.]

I am not campaigning to reintroduce « thou » into English, because that is more radical than I want to be. Opposing a bad change is less radical than reversing one.

Sauf que le changement, comme dit plusieurs fois, a déjà eu lieu, il y a six siècles.

Someone lectured me for believing that grammar books define correct grammar, without troubling first to inquire whether that’s what I believed.

C’est ce qui ressort de l’article en tout cas.

You might succeed in convincing me to change the English grammar rules in my mind, but don’t you dare demand it.

C’est pourtant ce qui est demandé tout au long de l’article.

That principle applies to me as it does to you. I do not demand others adopt these gender-neutral singular pronouns; I only suggest that this change is better than the usual proposed change.

La suggestion et la demande sont très similaires, d’autant plus lorsqu’on a autant de portée que RMS.

Dans le cas où vous souhaiteriez en apprendre plus sur l’utilisation du pronom they singulier en anglais, lisez cet article (archive) de l’Oxford English Dictionnary.


Le 3 Sansculotide 227.